Fiiish. Les Brestois cartonnent...

"L'histoire de ce leurre commence dans le garage de Matthieu Guennal en 2007. Il y confectionne divers prototypes qu'il teste pour son plaisir et en compétition. Un de ses modèles articulés sur tête plombée fait un malheur. Il en distribue aux copains mais, lassé de passer sa vie dans son garage, finit par s'adresser à son frère Pierre, basé en Chine à Qingdao, afin d'imaginer une production en série..."       




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"Leur leurre souple à bar est devenu un véritable best-seller. Face au succès de leur petit poisson articulé, les Brestois de la société Fiiish se développent d'année en année. Et construisent leur réussite sur un produit unique!

Fiiish, c'est le cri de guerre que l'on pousse lorsqu'on ferre un poisson. La société brestoise s'est fait un nom dans le monde très pointu du leurre souple et de la pêche au bar. Sa progression époustouflante s'est construite sur un redoutable et unique leurre.

Face aux rayons croulant sous des centaines de modèles, les trois fondateurs de Fiiish ont strictement fait l'inverse en développant un seul leurre et en l'exploitant au maximum. Il faut dire que leur «Black Minnow» remporte un incroyable succès auprès des mordus de la pêche au bar. Ce leurre élaboré en Bretagne mais fabriqué en série en Chine dispose d'une tête articulée et d'un hameçon caché dans le corps (montage texan) des plus réalistes, qui permettent d'éviter de s'accrocher dans les cailloux et de nager librement dans le goémon.

Conçu dans le garage
L'histoire de ce leurre commence dans le garage de Matthieu Guennal en 2007. Il y confectionne divers prototypes qu'il teste pour son plaisir et en compétition. Un de ses modèles articulés sur tête plombée fait un malheur. Il en distribue aux copains mais, lassé de passer sa vie dans son garage, finit par s'adresser à son frère Pierre, basé en Chine à Qingdao, afin d'imaginer une production en série.
Après plusieurs essais, le trio composé également Frédéric Orlach finit par opter pour un hameçon à la forme spéciale et produit dans l'Est de la France (VMC). Ils déposent un original système d'attache corps-tête. Le tout est assemblé par un prestataire brestois.
Depuis deux ans, le Black Minnow s'arrache dans près de 300 magasins français. Après les 3.000 pièces écoulées en 2010, Fiiish est passé aujourd'hui entre 200.000 et 300.000 pièces et n'arrive toujours pas à répondre à la demande.
L'entreprise s'est étoffée et compte aujourd'hui neuf salariés «On reste minuscule par rapport aux grosses boîtes américaines ou japonaises mais on commence à enfin peser du côté de notre fabriquant chinois qui a réduit ses délais de fabrication». Après la Bretagne (60 % du marché de la pêche au bar en France), leur leurre est commercialisé tout au long de la côte Atlantique, du sud de l'Espagne au nord de l'Irlande (en Italie également).

Déjà copié
Et surprise ! «Ce leurre conçu pour le bar, commence à cartonner sur d'autres espèces et même en eau douce» s'amuse Matthieu Guennal qui reçoit des tas de photos et de mails inattendus. «Evidemment, on commence à être copiés. Il fallait s'y attendre malgré les brevets déposés. Nous travaillons un nouveau leurre patiemment mis au point sur nos lieux de pêche préférés depuis deux ans. On n'a pas le droit de se louper sur le deuxième. On sera très attendu»."

La gamme est arrivée très complète, 6 tailles, jusqu'à 8 coloris et 12 différents grammages:

Bravo les brestois, vous avez su vous faire une place dans le monde cruel de la pêche...



@micalement, Nicolas.