A l’issue du Conseil des ministres
européens de la pêche des 12 et 13 décembre, au terme d’une intense
négociation entre les 28 Etats-membres et la Commission européenne,
Alain Vidalies salue l’accord trouvé sur les Totaux Admissibles de
Capture (TAC) et quotas de pêche pour 2017.
Cet accord équilibré permet de garantir la viabilité économique et sociale de la filière pêche française, tout en maintenant l’objectif d’une exploitation durable des ressources dans le calendrier défini par la politique commune des pêches. A ce titre, Alain Vidalies a pu s’appuyer dans les discussions sur les propositions responsables des structures professionnelles françaises, et sur les résultats déjà visibles des mesures de gestion mises en place.
Les négociations ont porté principalement sur les points suivants.
S’agissant du bar de la zone Nord, sans remettre en cause l’objectif d’une reconstitution du stock dans le cadre du moratoire actuel, la France a obtenu des assouplissements afin de tenir compte des captures inévitables de certains engins de pêche et d’éviter les rejets en mer. Ainsi, les chalutiers de fond pourront pêcher au maximum un total de 3% des captures par jour, dans la limite de 400 kg par mois. Les fileyeurs, qui pratiquent une pêche artisanale, pourront bénéficier d’un plafond mensuel de capture de 250 kg, alors que la Commission proposait un moratoire total sur ce métier. La France a défendu et obtenu le maintien d’un quota annuel de 10 tonnes pour les ligneurs.
Pour le bar de la zone Sud, la Commission a reconnu les efforts déployés par la France pour améliorer la gestion de la ressource, et a donc retiré sa proposition initiale concernant la pêche professionnelle. A ce sujet, la France s’est engagée, en lien avec le travail en cours avec les représentants professionnels, à un bilan des captures au 1er trimestre et à la mise en place de mesures de gestion complémentaires afin de maintenir un équilibre entre métiers.
Concernant la sole de Manche-Est, la France a obtenu une baisse du TAC limitée à -15%, alors que la Commission proposait une baisse de -26%, sur la base de la stratégie de gestion du Conseil consultatif eaux occidentales Nord validée scientifiquement par le CSTEP. Par ailleurs, grâce au bon état retrouvé des stocks, les augmentations suivantes ont été actées : +15% pour la sole de mer du Nord, +5% pour le cabillaud de mer du Nord et de Manche-Est, +14% pour le maquereau, +55% pour le lieu noir de mer du Nord. Le TAC de merlan de mer du Nord est reconduit.
Cet accord équilibré permet de garantir la viabilité économique et sociale de la filière pêche française, tout en maintenant l’objectif d’une exploitation durable des ressources dans le calendrier défini par la politique commune des pêches. A ce titre, Alain Vidalies a pu s’appuyer dans les discussions sur les propositions responsables des structures professionnelles françaises, et sur les résultats déjà visibles des mesures de gestion mises en place.
Les négociations ont porté principalement sur les points suivants.
S’agissant du bar de la zone Nord, sans remettre en cause l’objectif d’une reconstitution du stock dans le cadre du moratoire actuel, la France a obtenu des assouplissements afin de tenir compte des captures inévitables de certains engins de pêche et d’éviter les rejets en mer. Ainsi, les chalutiers de fond pourront pêcher au maximum un total de 3% des captures par jour, dans la limite de 400 kg par mois. Les fileyeurs, qui pratiquent une pêche artisanale, pourront bénéficier d’un plafond mensuel de capture de 250 kg, alors que la Commission proposait un moratoire total sur ce métier. La France a défendu et obtenu le maintien d’un quota annuel de 10 tonnes pour les ligneurs.
Pour le bar de la zone Sud, la Commission a reconnu les efforts déployés par la France pour améliorer la gestion de la ressource, et a donc retiré sa proposition initiale concernant la pêche professionnelle. A ce sujet, la France s’est engagée, en lien avec le travail en cours avec les représentants professionnels, à un bilan des captures au 1er trimestre et à la mise en place de mesures de gestion complémentaires afin de maintenir un équilibre entre métiers.
Concernant la sole de Manche-Est, la France a obtenu une baisse du TAC limitée à -15%, alors que la Commission proposait une baisse de -26%, sur la base de la stratégie de gestion du Conseil consultatif eaux occidentales Nord validée scientifiquement par le CSTEP. Par ailleurs, grâce au bon état retrouvé des stocks, les augmentations suivantes ont été actées : +15% pour la sole de mer du Nord, +5% pour le cabillaud de mer du Nord et de Manche-Est, +14% pour le maquereau, +55% pour le lieu noir de mer du Nord. Le TAC de merlan de mer du Nord est reconduit.
Voici donc les nouvelles mesures qui ont été prises par la commission européenne. Concernant le bar une fois de plus, les lobby des pêcheurs professionnels ont été plus forts que la pression des petits pêcheurs de loisir... Cette pêche récréative représente pourtant un marché beaucoup plus intéressant; elle a un impact socio-économique 40 fois supérieur à la pêche professionnelle...
Du côté des récréatifs, beaucoup espéraient un quota mensuel de 10 bars mais il faut croire que c'était peut être trop compliqué à mettre en place, pourtant cela divisait par trois le nombre de prises potentielles par mois. La zone Sud du 48ème parallèle, qui n'était pas limité jusqu'ici, passe à 5 bar/jour pour les récréatifs, c'est un bon début mais ça n'est pas très équitable vis à vis de la zone Nord sachant qu'il est prouvé que les dicentrarchus labrax migrent du Nord au Sud et inversement.
Côté professionnels ça s'assouplit, le "rejet" de bars passe de 1 à 3%, soit 400kg... Les fileyeurs pourront continuer de capturer 250kg de bars par mois alors qu'il aurait été préférable qu'ils stoppent complètement leur activité sur cette espèce.
L'avenir du Dicentrarchus Labrax est bien sombre, et toute l'économie qui va avec: les marques de pêche, les détaillants, les guides, le nautisme...
@micalement, Nicolas.
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